Le film ''Manmouttech'' (ou ''Beauté cachée'') de Nouri Bouzid n'a pas été censuré mais il n'a pas été possible de le projeter pour des raisons techniques.
C'est ce qu'a déclaré aux médias Mohamed Mediouni, directeur général des 24e Journées cinématographiques de Carthage (Jcc 2012), une session très critiquée à plusieurs niveaux.
Commentaires de certains cinéphiles: «Il s'agit d'une session qu'il faut oublier»; «C'est la plus ratée de toutes les ouvertures qu'ont connues les Jcc», «Le film ''Dégage'' de Mohamed Zran ne mérite pas d'être celui de l'ouverture» ; «Une session où on n'a même pas invité les grands noms du cinéma tunisien»...
Mohamed Mediouni s'en défend. Selon lui, tout va bien et la session a été bien organisée par des professionnels mais le fait que les films soient projetés dans au moins 13 salles à la fois, cela rend les tares plus visibles.
Pour revenir au film de Nouri Bouzid, qui fait encore couler de l'encre, le cinéaste Ibrahim Eltaïef affirme qu'en effet, pour des raisons techniques (le code, dit-il aux médias, n'était pas bon), le film n'a pas pu être projeté en salles. Mais à partir du 22, il sera projeté à la salle Le Colisée, ensuite au Mondial.
I. B.