L'Association des anciens de Harvard en Tunisie (Hat) organise un symposium sur le thème «Sciences & Technologies et développement», les 27 et 28 décembre, à la Cité des Sciences à Tunis.
Les Tunisiens ne savent plus qu'ils avaient initié l'éveil des peuples arabes à la démocratie et qu'ils seraient les hirondelles de ce qu'on appelle communément le Printemps Arabe. Ils ont pourtant été les premiers à engager une énorme vague de contestation sociale, qui a culminé, en janvier 2011, par une révolution historique et l'effondrement d'une dictature de plusieurs décennies.
Aujourd'hui, tous les pays arabes qui ont pris le chemin de la démocratie se retrouvent en face du grand défi mais aussi de l'opportunité de bâtir de nouveaux modèles sociaux-économiques ancrés dans la démocratie, se nourrissant de leurs cultures respectives mais aussi des progrès scientifiques et technologiques.
C'est dans ce cadre historique unique que la jeune association, dondée et présidée par le Prof. Med-Dahmani Fathallah, organise ce symposium auquel il a convié un panel d'experts essentiellement tunisiens pour discuter de la nécessité d'intégrer les sciences et technologies dans le modèle de développement qui sera retenu en Tunisie, quel que soit la nature du régime politique démocratique qui sera instauré dans le pays.
Au cours de ce séminaire seront aussi présentés les outils qui doivent être développés pour réussir cette intégration ainsi que les approches innovantes pour aider à mieux réussir le processus.
Les deux domaines retenus pour ce symposium, les sciences et technologies, ont démontré des impacts extraordinairement positifs sur le développement, et particulièrement les biotechnologies et les technologies de l'information et des communications (Tic).
I. B. (avec communiqué).