Après avoir été entendu 3 heures durant au poste de Laâouina à propos de son intervention en octobre dans ''Bila Moujamala'' sur Hannibal TV, l'humoriste Lotfi Abdelli est rentré à la maison. Et a respiré à pleins poumons.
Car, selon lui, ceux qui les enquêteurs l'ont traité avec beaucoup de respect et ils lui ont même déclaré leur sympathie en tant qu'humoriste, disant qu'ils «apprécient ce qu'il fait sur scène».
«L'ambiance était décontractée. On s'est même marrés. Ils ont été très gentils et à la hauteur. Je te jure, là je ne plaisante pas mais je raconte la vérité... Ils ont voulu même me retenir, mais je leur ai dit que mes amis s'inquiètent et je dois rentrer», raconte l'artiste à Kapitalis.
Lotfi Abdelli a expliqué «qu'il y a eu des témoignages dans l'affaire portée contre moi par l'avocat Fathi Laâyouni, et que je dois donner ma version et m'expliquer avant que le dossier ne soit bouclé au niveau de l'enquête et transféré au tribunal».
«Dans les témoignages des journalistes, il y a ceux qui ont même voulu m'enfoncer. Habib Jegham a dit, dans son témoignage, que dès le commencement de l'émission, je n'ai pas cessé de provoquer le ministre des Droits de l'homme et de la Justice transitionnelle Samir Dilou. Lotfi Laâmari a, de son côté, déclaré que je n'ai pas montré le doigt mais que j'avais l'intention de le faire, et Hela Dhaouadi a déclaré qu'elle ne m'a pas vu montrer le doigt», a déclaré Lotfi Abdelli, très soulagé.
«J'ai exigé, moi aussi, que le ministre soit entendu exactement comme moi.Ceux qui m'ont entendu l'ont noté noir sur blanc dans le PV», a ajouté M. Abdelli, qui compte porter plainte contre l'avocat Fathi Lâyouni. Et pour cause: «Il cherche par tout moyen à m'enfoncer», dit-il.
Z. A.