Le ministère de la Culture célèbre la fête de l'Indépendance avec deux jours de retard sur la date d'anniversaire de l'Indépendance (20 mars), pour rattraper une grosse bourde. Trop tard, trop peu, trop ridicule...
L'association de l'Alternative culturelle, l'Association de l'Enfant et de la Citoyenneté, et l'Association 'Alaq' organisent, avec l'aide du ministère de la Culture, les 22 et 23 mars, à Tunis, sur l'avenue Habib Bourguiba, au centre-ville de Tunis, un évènement culturel, à l'occasion... de la fête de l'Indépendance: «Dhakirati Haya–Je me souviens–I remember».
Le ministre de la Culture Mahdi Mabrouk se réapproprie piteusement le travail de trois associations.
Cette fête, qui a lieu tous les 20 mars de chaque année depuis 56 ans, s'est faite bien discrète en cette année 2013 et a suscité, chez de nombreux citoyens, une forte amertume et un grand regret.
Un ancien combattant exhibe fièrement l'une de ses vieilles photos.
Deux jours plus tard, le ministre de la Culture, Mehdi Ben Mabrouk, se rend à l'avenue Habib Bourguiba, et salue le travail effectué, pour la mise en place de cet évènement qui, à travers des photos, illustre la longue période de la colonisation française de la Tunisie (1881-1956), ainsi que les différents leaders nationalistes qui ont rendu la Tunisie aux Tunisiens.
Les images des crimes coloniaux: pour ne pas oublier...
Au programme de cet évènement: des photos, des vidéos reportages et des jeux pour enfants, le tout à la mémoire des Tunisiens qui se sont battus pout la libération de leur pays et ont offert l'indépendance à leurs compatriotes sous la conduite du grand leader Habib Bourguiba, premier président de l'Etat tunisien moderne.
Yüsra N. M.