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Les rues du Lower East Side, le long de l'East River, à Manhattan, New York, dégagent un parfum de Tunisie. El Seed, le graffeur tunisien, a fait découvrir aux New-yorkais la magie de ses «calligraffitis», la calligraphie arabe taguée, urbanisée.

Par Marwan Chahla

Cela peut bien être une résultante de la Révolution du 14 janvier 2011. Cette semaine, sur la rue pavée de Broome, entre Bowery et Chrystie, un temple new-yorkais de l'art, les murs ont invité El Seed à donner libre cours à son imagination et la flamboyance de ses aérosols. Si son talent était au départ vandalisme et défiance à la société, El Seed s'est socialisé et adapté, et la cité l'a adopté: la rencontre de l'artiste et de la société urbaine ne date pas d'hier...

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El Seed, ce mois de mai, est la vedette de la plateforme artistique tunisienne présentée à New York, au cours du World Nomads Tunisia, festival multiculturel organisé par le très prestigieux French Institute Alliance Française.

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Accompagné de Jaye, un autre célèbre graffeur tunisien, il a présenté à cette occasion son travail au New Museum's Ideas City, mais également dans le Bronx, à Brooklyn, à Manhattan et dans le Queens, dans le fameux Five Pointz, considérée comme la «Mecque du graffiti».

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El Seed a déjà fait ses preuves, démontré le gigantisme de son art et acquis la légitimité et la notoriété internationales: son tableau d'affichage comprend les murs de Tunisie, des Emirats arabes unis, Paris, Montréal et New York. Il a réalisé l'évènement mondial au Qatar, lorsque la Qatar Museums Authority lui a confié le projet monumental de la Salwa Road, soit 4 tunnels et 52 murs.

Source et illustrations: ''Boweryboogie''