Adnene Mansar, porte-parole de la présidence de la république, a été empêché, jeudi soir, d'assister au spectacle ''El Hadhra'' de Fadhel Jaziri au Festival international de Carthage.
Selon des témoins, le porte-parole de la présidence, qui était venu accompagné de 5 membres de sa famille (excusez du peu !) n'est pas passé par le guichet pour acheter des billets comme tout le monde afin d'assister au spectacle. Et il n'avait pas, non plus, sur lui, ainsi que ses accompagnateurs, ni des badges ni des cartes magnétiques du festival.
Les personnes placées à l'entrée de l'amphithéâtre romain ont donc fait leur boulot en appliquant les instructions de la direction de la 49e édition. N'empêche que le porte-parole du président provisoire Moncef Marzouki a exprimé son indignation.
Selon Mourad Sakli, le directeur du festival, un nombre d'invitations ont été envoyées au Palais de Carthage. Mais M. Mansar a déclaré n'avoir rien reçu. Où sont donc passées les invitations? Et pourquoi M. Mansar est-il venu avec 5 personnes?
Mourad Sakli a pris toutes les mesures pour réussir la session de 2013 et il s'est débarrassé, dès le départ, de toute sorte de favoritisme. «Celui qui achète son billet est le bienvenu. Plus de gratuité», a-t-il souvent répété aux médias.
On ne peut pas dire que les responsables politiques, à tous les niveaux, n'étaient pas prévenus. A moins qu'ils veuillent revenir aux vieilles pratiques de l'ancien régime : favoritisme et passe-droit!
Selon une autre version, M. Mansar "était venu accompagner 5 personnes munies de cartes d'invitation, avant de répartir. En fait, il n'est pas venu pour passer la soirée à Carthage". Toutes ces informations restent à vérifier...
Z. A.