‘‘Heureux le martyr...’’, film de Habib Mestiri, brosse un portrait posthume de l’opposant Chokri Belaïd, tué le 6 février dernier à Tunis. Il sera présenté en ouverture de la 2e édition du Festival International du Film des Droits de l'Homme (FIFDH).
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Le film de Habib Mestiri (‘‘Chroniques d'une Révolution’’) dresse le portrait d’un homme politique et avocat, l'un «des leaders de la gauche tunisienne dont le sang a fédéré les Tunisiens pour s'opposer de nouveau à la violence et à la tyrannie», explique-t-il. Produit par Nasreddine Shili, le film de 90 minutes rassemble les témoignages de proches de l’ex-leader du Front populaire: «De parents, de copains, camarades, mais aussi d'adversaires politiques», précise sur sa page Facebook le cinéaste qui a voulu «décrire la naissance d'un nouveau mythe : un ‘‘Che’’ à résonance berbère.» Le film se polarise autour de la veuve de l’opposant, Basma Belaïd, qui décrit le parcours de son époux depuis son plus jeune âge jusqu'à son assassinat, mais aussi de son père Salah et de sa soeur Najet, qui décrivent un personnage attachant, altruiste, généreux, aimé et écouté, un vrai leader en somme, redouté par ses adversaires, et notamment les islamistes. I. B. |
