Du papier blanc immaculé traversé notamment par de la poudre noire, dégageant de la lumière qui déborde des cadres et des toiles. Il s’agit de la 2e exposition personnelle de l’artiste, «fruit de la maturation de ses recherches théoriques et plastiques autour de la notion du reste», explique la galeriste Aïcha Gorgi.

«Le papier serait un “contre-espace” à construire car on ne vit pas dans un espace neutre et blanc, on ne vit pas, on ne meurt pas, on n’aime pas, dans le rectangle d’une feuille de papier», ajoute-t-elle.

Ali Tnani, jeune artiste tunisien résidant à Paris, aime diversifier ses démarches et créations artistiques en explorant divers supports (ou médiums) et ses travaux vont du dessin à l’installation sonore en passant par la photographie. Dans ses œuvres, les traces de stylo à bille ne manquent pas et le rouge, le bleu et vert sont là pour esquisser des paysages imaginaires.

L’inauguration est prévue le 6 octobre à partir de 11 heures autour d’un brunch à la galerie Ammar Farhat à Sidi Bou Saïd. Ali Tnani a 31 ans.

Après ses études aux Beaux-Arts de Tunis et un Master en arts visuels et sciences des arts, il s’est installé à Paris. L’artiste, qui s’intéresse à la création sonore et au multimédia, offre un genre bien particulier d’art contemporain et aime travailler sur la mémoire en incorporant dans ses toiles et installations un processus de son environnement.

Un talent prometteur à découvrir…

Z. A.