Après avoir annoncé le report des manifestations artistiques et culturelles, le ministère de la Culture a dû se raviser, hier, et préciser que la Foire internationale du livre de Tunis n’est pas concernée par cette décision.

C’est le ministre de la Culture Mehdi Mabrouk qui a inauguré officiellement la foire, aujourd’hui, à 10 heures, avant que les portes ne soient ouvertes au public à partir de midi.

310 exposants participent à ce rendez-vous annuel du livre et de l’édition, en provenance de près de 26 pays, dont 115 de Tunisie.

L’Egypte participe avec 87 stands et le Liban avec 34 maisons d’édition. Ils sont suivis par la Syrie, pays en guerre, mais représenté par 29 exposants.

Pour cette année, une commission des affaires des exposants a été spécialement créée pour s’assurer que les livres exposés ne soient pas porteurs de contenus interdits, comme l’incitation à la haine ou à la violence. Ce n’est pas de la censure, disent les organisateurs, qui se défendent de vouloir imposer un contrôle autre que celui qu’autorise la loi.

Mehdi Mabrouk visite les stands de la foire.

Par ailleurs, le Sénégal est l’invité d’honneur de l’édition 2013, qui cherche à promouvoir le «marché africain du livre».

En marge des stands des livres, il y a, comme il est de coutume, des séminaires, des ateliers, des débats et des rencontres avec les intellectuels sur notamment le texte littéraire post-révolution.

Z. A.

Illustration: Mehdi Mabrouk, ministre de la Culture, inaugure la foire, en présence du directeur de la session Mohamed Kamel Gaha.