Cet événement, qui s’inscrit dans le cadre de la coopération entre la Tunisie et la fédération Wallonie-Bruxelles (Belgique), est co-organisé par l’Institut supérieur des études appliquées en humanités (ISEAH) et la maison des jeunes de Tozeur.

Il s’agit du fruit de rencontres avec des artistes et des acteurs culturels palestiniens de Gaza à Ramallah, de Jénine à Hébron, en passant par Naplouse.

«J’ai voulu croiser les regards francs de ces artistes avec les images de leur pays meurtri», a dit Véronique Vercheval, la photographe belge, réalisatrice de cette exposition.

Selon Hatem Akkari, directeur de l’ISEAH depuis un an, cette exposition vise à contribuer à l’animation culturelle de cette ville oasienne à vocation touristique, et qui manque terriblement d’activités artistiques et culturelles depuis un certain temps.

«Cette même exposition a eu lieu il y a deux mois à la maison de la culture Ibn Rachiq à Tunis. J’ai moi-même proposé à Daniel Soil, délégué de Wallonie-Bruxelles (Belgique), de la transférer à Tozeur dans l’esprit de décentraliser les manifestations culturelles. Les habitants de Tozeur ont, eux aussi, besoin de leur part de la vie culturelle. J’espère voir d’autres manifestations se dérouler dans cette ville riche par son patrimoine», a déclaré M. Akkari, joint au téléphone par Kapitalis.

Z. A.