fest 2013 11 8L’édition d’été du FEST n’ayant pu avoir lieu faute de financement, l’équipe a travaillé à maintenir celle d’hiver, qui se tiendra du 14 au 16 novembre, et éviter ainsi une année blanche à ce festival des cultures électroniques et indépendantes.

Pour ses activités d’hiver, le festival revient à la Cathédrale de Carthage (Acropolium) avec une programmation musicale riche et diverse, et des ateliers d’initiation à la création numérique à la médiathèque Charles-de-Gaulle de Tunis.

Nouveautés de la scène électronique

L’ouverture du festival sera assurée par le ciné-concert du duo Zone Libre qui revisite le film ‘‘2001, L'Odyssée de l'espace’’ de Stanley Kubrick. Autres concert au programme : le trio acoustique français Oxmo Puccino, qui produit un rap tout en douceur, avec Oxmo Puccino (voix), Vincent Segal (violoncelle acoustique) et Edouard Ardan (guitare). 

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Oxmo Puccino.

Parmi les autres participants, on annonce également Metastaz, activiste, producteur et designer sonore pour des jeux vidéos; SKNDR (Skander Besbes), musicien éclectrique et créateur de sons aux identités multiples; Zombie Zombie, qui produit une musique puisant dans le rock et les racines électro; Frank Bretschneider, l’un des principaux représentants en Allemagne du courant «microscopic-music» et figure majeure de la scène électronique, versant minimaliste et expérimental; Yoggyone, l’une des figures de la bass-music made in France, et Erotic Martket, qui produit une musique à la fois hantée et aveuglante, entre coldwave et trip hop.

Le programme comprend aussi plusieurs ateliers créatifs : «Sondes», «Kit-Kit», «Hack & Slash Lab», «Packet Party!», «ToonLoop».

Les ambitions d’Echos Electrik

Depuis sa création en 2007, l’association Echos Electrik a développé un vaste projet culturel et social en Tunisie, dédié aux cultures numériques dans toute leur diversité.

Le projet E-FEST vise à ancrer et à renforcer les pratiques artistiques émergentes en rapport avec les nouvelles technologies, s’attachant tout particulièrement à faire de la singularité des langages artistiques qu’offrent les arts numériques, donnant ainsi à chaque spectateur la possibilité de vivre cette expérience du divers, de l’inconnu, dans un face-à-face avec l’autre.

La programmation des activités de novembre témoigne de ce besoin de transmettre au public cette passion et cette volonté constante d’innover.

«La 8e édition du festival FEST s’efforcera, comme à l’accoutumée, de proposer des prestations artistiques exigeantes, et pour les plus curieux, une opportunité d’apprentissage à travers les ateliers créatifs programmés», assure Afif Riahi, l’une des chevilles ouvrière du festival.

I. B. (avec communiqué).

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