Dans la nuit du mardi, une information a envahi les réseaux sociaux: l’arrestation de Mohamed Arbi Mezni... Certains trouvaient du plaisir à l’annoncer, quant d'autres défendaient l’humoriste et la liberté d'expression.
Des internautes, en manque de sensationnel, ont annoncé sur les réseaux sociaux que la police a arrêté l’humoriste Mohamed Arbi Mezni, suite à ses critiques du président provisoire Marzouki, souvent tourné en dérision dans ses sketches. «De toute façon, il abuse, il dépasse ses limites à parler ainsi de monsieur le président», note un internaute, que la nouvelle semble ravir. «Il n'est même pas drôle et il fait tout pour se faire arrêter, histoire d'endosser le rôle du militant, lui qui n'a jamais rien réussi», renchérit un autre... Cet avis n’est cependant pas partagé, puisque Mohamed Arbi Mezni compte aussi de nombreux fans. «Nous devons être solidaire avec lui. Le gouvernement veut vraiment étouffer la liberté d'expression», commente l’un. «Free Mohamed Arbi Mezni», «Pour une fois que quelqu'un est drôle»..., commentent d’autres. Alerté par ses amis, l'humoriste n’a pas tardé à poster sur son compte Facebook un démenti et demandé à ceux qui relayent de pareilles intox de penser au moins à la famille et aux proches de la personne concernée, et qui pourraient s’en inquiéter. «Je vais bien, et arrêtez de jouer à ça, nous avons des familles, ne serait-ce que par respect pour eux, évitez de diffuser de pareilles rumeurs», a-t-il noté. Y. N. M. |