free jabeur 2 11Associations et ligues des droits de l’homme organisent une manifestation culturelle de soutien au blogueur emprisonné Jabeur Mejri, sous le slogan: «Free Jabeur: 7 ans de sa vie et vous?».

La manifestation se tiendra le jeudi 13 février, à l’espace Artisto, de 18h30 à 20h30. Elle est organisée par le comité de soutien de Jabeur Mejri, avec le soutien de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), d'Amnesty International Tunisie, de la Ligue tunisienne des droits de l'homme (LTDH), de l'Organisation tunisienne pour la citoyenneté (OTC), de l'Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), de la League of Tunisians Humanists, Tahaddi, et Doustourna.

Jabeur Mejri, blogueur et prisonnier d’opinion, qui purge une peine de 7 ans et demi depuis septembre 2012, pour avoir publié et diffusé sur Internet des caricatures du prophète Mohamed.

Les organisateurs comptent sur une forte mobilisation citoyenne pour exiger la libération de Jabeur Mejri et la défense de la liberté d'expression.

«C’est une contribution importante à l’édification d’une nouvelle Tunisie libre! Venez Nombreux!», lancent-ils dans la page Facebook dédiée à l’événement

Se succèderont sur scène des chanteurs, des poètes et des dessinateurs, pour chanter et dessiner la liberté. On annonce la participation de jeunes rappeurs, ainsi que du chanteur engagé Yasser Jeradi, auteur du dernier tube à la mémoire de Chokri Belaïd ‘‘Nasmaâ fih yghanni’’.

Les 100 dessins pour Jabeur, qui font partie de la campagne «Dessine-moi la Liberté!», seront également exposés, seront présentés à cette occasion.

Les organisations et associations organisatrices ne cessent d’appeler le président provisoire de la république Moncef Marzouki à gracier le jeune bloggeur, mais leur appels semblent tombés dans des oreilles de sourd.

Jabeur Mejri, incarcéré à la prison de Mahdia, serait même contraint de choisir entre rester en prison ou partir en exil. En effet, on lui aurait proposé l’asile politique en Suède, si le président provisoire de la république acceptait de lui accorder la grâce présidentielle.

Y. N. M.