Essaïda Naâma, comme on aime l’appeler, a été accueillie, mercredi, sur intervention du ministre de la Culture Mourad Sakli, à l’Institut national de nutrition de Bab Saâdoun. Naâma souffre, depuis plusieurs mois, d’inflammation au niveau des articulations.

En septembre dernier, la chanteuse, qui traverse une situation financière difficile, s’est plainte d’avoir été complètement ignorée par l’ancien ministre de la Culture Mehdi Mabrouk.

Selon notre confrère Tahar Melligi, mémoire vivante de la musique tunisienne, Naâma (ou Hlima de son vrai nom, l’enfant d’Azmour, près de Kelibia au Cap-Bon), possède un répertoire de près de 500 chansons composées par les plus grands musiciens de la seconde moitié du 20e siècle: Mohamed Triki, Chedly Anouar, Ridha Kalaï, Salah El Mehdi, Ali Riahi, Kaddour Srarfi, Ahmed Hamza, Abdelhamid Sassi, Sayed Chatta, Ali Chalgham, Mohamed Nouri, Laroussi Belkhir et Ouannès Kraïem.

Autant dire qu’elle représente, à elle seule, un chapitre entier de l’histoire de la chanson tunisienne et ses chansons sont interprétées par plusieurs générations de chanteuses.

Z. A.