Dar-Sebastian-fait-son-operaLe Centre culturel international de Hammamet (CCIH) organise un récital d’art lyrique, le 12 avril 2014 à 18 heures, à Dar Sebastian.

Ce récital, organisé par le CCIH, Maison de la Méditerranée pour la Culture et les Arts, en association avec l’Institut supérieur de musique de Tunis (ISMT) et le Commissariat régional de la culture de Nabeul, sera marqué par la participation de la pianiste Toyoko Azaïez, des sopranos Henda Ben Chabane, Raeda Gharbi, Amira Loubiri et Amel Sdiri, des ténors Aymen Bida et Youssef Ben Abderrazak, et sera dirigé par Hristina Hadjieva.

Jusque-là, le mois de décembre, avec ses pluies épisodiques, son froid inattendu et la lueur des cheminées restées suspendues çà et là comme des lanternes défiant le temps et l’Histoire, était le mois propice au réchauffement des cœurs et à l’exaltation des esprits grâce aux rendez-vous avec l’art lyrique organisés régulièrement par le CCIH.

Plusieurs éditions se sont succédées avec succès il y a quelques années et ont confirmé la pertinence du choix du lieu pour ce genre de spectacle.

La magie de Dar Sebastian, restée intacte malgré tout, avec son cadre idyllique mêlant à la fois l’horizon incertain mais ô combien libertaire de la mer et la douceur réconfortante du verger édénique qui le borde, opère toujours de la même manière. Ethel Brizard, venue chanter Francis Poulenc en 2009, n’a pas pu résister à la tentation de «chanter Dar Sebastian».

Elle nous a laissé quelques lignes témoignant des émotions qu’elle a pu éprouver lors de son séjour parmi nous: «Deux grandes voûtes pour plafond. Un piano pour seul meuble. Le vent s’engouffre par une autre porte qui s’ouvre vers la mer. (…) Nul promeneur à perte de vue. (…) Ce lieu est un enchantement. Préservé du brouhaha de la rue, lorsque le visiteur pénètre pour venir admirer le jardin et les collections, il ralenti comme s’il savait qu’ici il serait préservé du temps qui passe».

Aujourd’hui, décembre laisse place à avril pour faire miroiter les mêmes rêves et laisser transparaître les mêmes aspirations. Le réveil des sens à l’aurore du printemps emboîte le pas à l’exubérance des orages hivernaux.

I. B. (avec communiqué).