Un manuscrit en papyrus égyptien écrit en langue copte et datant du 6e siècle de notre ère mentionne que Jésus avait une femme.
Le correspondant du ‘‘Telegraph’’, David Millward qui a révélé cette information, dans l’édition du 10 avril 2014, en se basabr sur les résultats des tests scientifiques ayant établi l’authenticité de ce manuscrit. Pendant deux années une équipe de chercheurs de Harvard et de Columbia University, composée de biologistes, de chimistes et autres spécialistes, s’est livré à des analyses utilisant le carbone 14 et autres procédés et a conclu que le manuscrit n’a pas été une forgerie et qu’il est authentique. Une affaire qui embrasse l’église catholique, dont le journal et la radio officiels ont gardé le silence alors que pendant un séminaire de 6 jours à Rome, en septembre 2012, le professeur de Harvard, Karen King, avait révélé ce manuscrit après l’avoir traduit du copte où il est dit: «Jésus leur demanda : Ma femme.» Le manuscrit a été dénoncé comme un faux par les paires de Mma King et par des personnes proches du Vatican. Pourtant, la spécialiste s’était gardée d’affirmer que Jésus était marié et s’est contenté de traduire, ces quatre mots. Les analyses de l’écriture et de la grammaire ainsi que la datation par le carbone 14 placent le manuscrit à une époque qui va du 6e au 9e siècle. C’est la très sérieuse revue scientifique ‘‘Harvard theological review’’ qui a révélé les résultats de l’étude assurant même que le manuscrit a été comparé à d’autres de la même époque. Moncef Gouja |