La scène culturelle vient de perdre, samedi 17 mai 2014, le journaliste, peintre et poète Hachemi Ghachem, frère du poète Moncef Ghachem et époux de notre collègue Samia Harrar.
Le défunt, qui a rendu l’âme aujourd’hui à la clinique Ettaoufik de Tunis, sera inhumé demain, dimanche 18 mai, au cimetière de Mahdia, sa ville natale. Il y a une semaine, Hachemi Ghachem a présenté son conte-roman ‘‘Discours d’un jeune âne amoureux’’, à l’espace Bouâbana pour les arts, à la rue de Marseille de Tunis, qu’il avait fondé et dont il a assuré la direction artistique depuis plusieurs années. La séance de signature de son livre a été rehaussée par des morceaux de musique joués notamment par son ami de toujours Ouanès Khligène. Il apparut certes fatigué, mais l’esprit vif et l’imagination débridée. Personne parmi les présents n’aurait cru qu’il allait tirer sa révérence quelques jours plus tard. Nous présentons nos condoléances les plus attristées à son frère Moncef Ghachem, à notre collègue et amie Samia Harrar, ainsi qu’à leurs familles, alliés, proches et amis. Touche-à-tout génial, poète maîtrisant l’écriture en français et en dialectal tunisien, auteur de théâtre, critique d’art, galeriste et artiste à ses heures, Hachemi Ghachem n’était pas l’homme de la modération et de la demi-mesure. Il était entier, grande gueule, mais tendre et attentionné, un peu bohème, mais bon père, bon époux et bon collègue. C’est un agitateur d’idées et un animateur plein d’imagination et de talent que la Tunisie vient de perdre. Z. A. |
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