Cette information, partagée aujourd’hui sur les réseaux sociaux, a suscité beaucoup d’émotion et même de colère parmi les admirateurs de cet artiste, à la fois simple, humble et grande gueule.

L’homme, que certains «révolutionnaires» de la 25^e heure accusent d’avoir loué ses services à l’ancien régime, a pourtant toujours vécu chichement et le voilà, à 60 ans, incapable même de payer les mensualités d’un crédit bancaire contracté pour payer sa maison.

L’huissier de justice, rapporte le journal ‘‘Echourouk’’, s’est présenté aujourd’hui au domicile de Taoufik Gharbi et lui a demandé de payer immédiatement et en cash les arriérés qu’il doit à la Banque de l’Habitat ou de quitter les lieux. L’artiste n’ayant pas la somme exigée, l’huissier a été dans l’obligation de faire exécuter la loi.

Taoufik Gharbi nous a toujours fait rire, mais cette dernière mésaventure nous fait plutôt pleurer sur le sort souvent réservé aux artistes, et notamment aux hommes et femmes de théâtre en Tunisie.

Z. A.