Une exposition de photographie, «On the Move» («Sur leurs traces»), consacrée à transhumance, a été présentée la semaine dernière au Musée du Bardo, à Tunis.
Cette exposition internationale, initiée par le consortium Méditerranéen pour la Nature et la Culture, se rendra par la suite à Paris, Genève, Madrid, Istanbul, Athènes et Beyrouth. Elle raconte la vie, les défis et les connaissances écologiques des bergers et des pâtres nomades des régions méditerranéennes. Y prennent part 6 photographes professionnels du pourtour de la méditerranée : Wassim Ghozlani de Tunisie, Younes Tazi du Maroc, Assaad Saleh du Liban, Baris Koca de Turquie, Gema Arugaetta d'Espagne et Stamos Abatis de la Grèce. De l'Afrique du Nord au Moyen-Orient, de la Péninsule ibérique à la Turquie, de la Grèce aux Balkans, le travail des photographes est mis en exergue dans cette exposition, qui s'inscrit dans le cadre d'une étude intitulée «Evaluation et soutien des pratiques culturelles de conservation dans la méditerranée». Mise en oeuvre par le Consortium méditerranéen pour la nature, cette étude vise à comprendre et à soutenir la pratique de la transhumance en vue de la préserver ainsi que des pratiques millénaires. L'exposition est co-organisée par DiversEarth, le Fonds Mondial pour la Nature (WWF Afrique du Nord), Transhumanicia Naturaliza, Doga Dernegi, l'Institut méditerranéen de l'Homme et de la nature (Med-Ina) et la société pour la protection de la nature au Liban (SPNL). I. B. (avec Tap). |
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