Nancy Ajram a brillé par son charme et son élégance, mais elle a trouvé du mal à imposer sa «petite» voix face à un public excité, chantant et dansant sans arrêt.
La vedette libanaise, qui s’est produite mardi soir, 12 août 2014, sur la scène de l'amphithéâtre romain de Carthage, a fait de son mieux, tout au long de la soirée, pour honorer son contrat et contenir les débordements d’un public en effervescence, qui n’est pas venu pour écoûter mais pour faire la fête. Nancy Ajram a utilisé toutes les ficelles de son métier pour présenter un gala digne de sa réputation, interprétant les chansons de son riche répertoire largement connu du public tunisien, dont ‘‘Akhasmak ah", la chanson qui l'avait propulsée sur les devants de la scène musicale arabe. Le charme a opéré. Les amateurs de belles voix repasseront. De son ancien répertoire, elle chante ‘‘Fih haguet tet-hass we ma tet-alch’’, ou encore "Ya khayen", une chanson de son nouvel album composée par le tunisien Ghazi Ayadi. Nancy a également eu une pensée pour les enfants en interprétant sa célèbre chanson "Y'a banat" (Fillettes), où elle rend hommage aux petites filles, avant d’interpréter "Gaddek Babour", célèbre chanson de notre diva nationale Naama. Nancy Ajram n'est pas Oum Kalthoum: ça s'entend et, surtout, ça se voit! Le public a beaucoup apprécié, mais il n’a pas facilité la tâche de la chanteuse dont la «petite» voix a eu du mal à dominer le brouhaha provoqué par le public dans les grandins. I. B. (avec Tap). |
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