Moncef Dhouib a envoyé hier un huissier de justice à la direction du Festival de Carthage pour faire saisir les recettes de la pièce ‘‘Lila Âla Dalila’’.
La pièce, produite par les Nahdi, père et fils, Lamine et Mohamed Ali, doit être présentée, vendredi 14 juillet 2014, au théâtre romain de Carthage. L’auteur et metteur en scène parle d’un «hold-up artistique remontant à 1996» et exige le remboursement de la bagatelle de 340.000 dinars, les dommages et intérêts que Lamine Nahdi devait lui payer, par un jugement de justice, pour avoir exploité illégalement sa pièce ‘‘Fi Hak Sardouk Nraychou’’ (Ce coq qu’on déplume). «Je suis triste. Car la personne en face de moi est célèbre. Il s’agit d’un acteur rayonnant. Après avoir créé avec cette personne la pièce ‘‘Mekki et Zakia’’, j’ai écrit ‘‘Flous Echaâb’’ pour qu’elle soit jouée par cette personne. Après avoir passé plus d’1 mois à Port El-Kantaoui à Sousse à travailler sur cette pièce, ma surprise fut grande lorsque j’ai découvert que Lamine Nahdi et son fils Mohamed Ali, qui n’était alors qu’un simple régisseur, ont enregistré cette pièce en leur nom après en avoir changé le titre par ‘‘Fi Hak Essardouk Enraïchou’’. Tout le monde savait qu’il s’agit de mon travail, même le ministère de la Culture, qui aurait dû intervenir pour régler l’affaire à l’amiable», a noté Moncef Dhouib sur sa page Facebook. Et de préciser qu’il a sous la main un jugement en sa faveur, mais qu’il ne parvient pas à se faire payer ses droits d’auteur. «Les Nahdi, qui ont gagné avec cette pièce 1 million de dinars, ont toujours refusé de me payer mon dû», a-t-il souligné.. Ce mauvais feuilleton, qui dure depuis 1996, ne semble pas près de connaître son prélude. Affaire à suivre... Z. A. |
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