Souhayr-Belhassen-Prix-Elissa-DidonLa Tunisienne Souhayr Belhassen a été l’une des 4 lauréates de la 1ère édition prix Elissa/Didon honorant des personnalités féminines méditerranéenne.

Mme Belhassen, ancienne journaliste, est présidente d’honneur de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH). Le prix lui a été remis, le dimanche 12 octobre 2014, ainsi qu’aux 3 autres lauréates méditerranéennes de Grèce, du Liban et de l’Algérie, dans le cadre prestigieux du musée de l’Acropole d’Athènes, l’un des plus beaux du monde.

Ce prix créé dans le cadre du réseau Med 21, en partenariat avec la Fondation Tyr et le Prix Didon d’Or de Tunisie, fait partie d’un réseau de prix d’excellence décernés à travers les pays de la Méditerranée.

Le Prix Elissa/Didon honore les personnalités féminines œuvrant au renforcement de l’égalité des chances et l’affirmation du rôle des femmes agissant dans la vie culturelle, politique, sociale, économique et scientifique.

La cérémonie de remise du prix s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités, notamment la vice-ministre grecque de la Culture et du Sport, Angela Gkerekou, Hervé de Charrette, ancien ministre français des Affaires étrangères, Maha Chalabi, présidente de la Fondation Tyr, Mohamed Aziza, président du réseau Med 21, et Mongi Loukil, fondateur du Didon d’Or de Tunisie.

Prix-Elissa-Didon-Souhayr-Belhassen

 Souhayr Belhassen, Mohamed Aziza, Mongi Loukil et les autres protagonistes du Prix Elissa/Didon 2014.

Remerciant l’assemblée, Souhayr Belhassen a dédié son prix à l’organisation des droits de l’homme qui, tous les jours, nous informe sur un pays déchiré, cher à nos cœurs, la Syrie. Elle a aussi partagé son prix avec les Palestiniens dont le sacrifice au quotidien finira par forcer le destin et rendre la liberté à leur pays, et enfin aux Tunisiennes et aux Tunisiens pour que le slogan «dignité, liberté, justice» soit porté par les prochaines élections.

La lauréate libanaise Lady Sursock Cochrane a mis l’accent sur l’importance de la protection des sites et anciennes demeures dans son pays et la promotion dans les zones rurales, des activités dans les domaines de l’agriculture, des textiles et de l’artisanat.

La lauréate algérienne, Chérifa Kheddar, présidente de Jazaïrouna, association contre les violences à l’égard des femmes, a souligné que cette distinction l’aidera à poursuivre son action en faveur des femmes et des familles victimes de violence et permettra de donner la parole aux femmes sans voix.

La lauréate grecque Rodi Kratsa, présidente de l’Institut Constantinos Karamelis pour la Démocratie et ancienne vice-présidente du Parlement européen, a mis l’accent sur le courage et la détermination des femmes du sud de la Méditerranée qui vivent généralement dans un environnement répressif par rapport aux femmes de la rive nord de la Méditerranée.

I. B. (avec communiqué).

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