Journees-musicales-de-CarthageLes 2e Journées musicales de Carthage (JMC), prévues du 28 novembre au 6 décembre 2014, auront finalement lieu du 14 au 21 mars 2015 à Tunis.

Ce report a été décidé en raison de la concomitance de la première date avec celles des 1er et 2e tours de la présidentielle, prévus le 23 novembre et le 28 décembre 2014.

La nouvelle session sera présidée par Hamdi Makhlouf, dont l’équipe est composée de Samir Haj Yahia (secrétaire général), Anis Meddeb (secrétaire général adjoint), Lassaad Meddeb (trésorier), Adel Bondka et Salma Sammoud (conseillers artistiques), Khaled Tebourbi (attaché de presse) et Fathi Ajmi, membre coordinateur du ministère de la Culture.

Lors d’un point de presse, mardi 18 novembre 2014, à l’hôtel Africa, à Tunis, en présence de nombreux musiciens, compositeurs et poètes, le directeur de la session a passé en revue les grandes lignes de la manifestation qui sera désormais annuelle.

«Les projets des spectacles-concerts, tous genres confondus, proposés aux JMC devront avoir une durée de 30 à 50mn. Il y aura ouverture sur le Maghreb, le Proche-Orient et l’Afrique, mais participation tunisienne représentera 50% de la totalité du programme», a précisé M. Makhlouf.

Le Grand prix du festival sera doté d’un montant de 20.000 DT. Et comme pour les JCC et les JTC, il y aura un Tanit d’or (10.000 DT), des Tanit d’argent et de bronze (5.000 DT). Le Prix du public sera de l’ordre de 8.000 DT. Idem pour le Prix spécial du jury international pour la meilleure création. On prévoit 4 autres prix du meilleur texte (5000 DT), du meilleur arrangement (5000 DT), de la meilleure interprétation vocale (5000 DT) et du meilleur soliste d’orchestre (5000 DT).

Le programme des JMC comprend une exposition d’instruments musicaux au Palais des Congrès de Tunis, ainsi que des ateliers pour enfants et des rencontres-débats sur la musique et les métiers musicaux en Tunisie, qui se tiendront notamment au palais Ennejma Ezzahra à Sidi Bou Saïd.

La première session des JMC s’est tenue en décembre 2010. L’instabilité qui a suivi la révolution du 14 janvier 2011 a empêché l’organisation d’une seconde session et il a fallu attendre cette année pour que les moyens humains et financiers soient mis en place pour lui assurer une reprise sur de nouvelles bases.

Z. A.

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