Le ministre égyptien de la Culture, Jabeur Osfour, a annoncé, hier soir, suite au décès de l’actrice Faten Hamama, un deuil de 2 jours dans le secteur public.
L’icône du cinéma arabe avait été transférée à l’hôpital Dar Foued, dans la cité du 6-Octobre (centre de l’Egypte), à la suite d’une chute brutale de sa tension artérielle. Après quelques semaines d’hospitalisation, elle s’est éteinte, samedi 17 janvier 2015, à l’âge de 84 ans. Faten Hamama a joué dans des dizaines de films dont ‘‘Jour heureux’’ (1940), ‘‘La Maîtresse de la maison’’ (1949), ‘‘La Chanson éternelle’’ (1950), ‘‘Zoubeïda’’ (1951), ‘‘Mon père m’a trompé’’ (1951), ‘‘Le Grand Bouffon’’ (1952), ‘‘Amel’’ (1954), ‘‘Les Eaux noires’’ (1956), ‘‘Le Péché’’ (1965), ‘‘Jour doux, jour amer’’ (1988), ‘‘Nos plus beaux jours’’ (1995)… Surnommée «la dame de l’écran arabe», Faten Hamama a entamé sa carrière à l’âge de 10 ans aux côtés du grand chanteur et compositeur Mohamed Abdelwahab. Elle a enchainé ensuite des dizaines de rôles dans une carrière de plus d’un demi-siècle. Elle a été l’égérie de plusieurs réalisateurs égyptiens, notamment Youssef Chahine avec lequel elle a tourné plusieurs films. L’apogée de la carrière de l’actrice s’est située entre les années 1950-1970. De son premier mariage avec le réalisateur Ezzeddine Thoulfaqar, elle a eu sa fille Nadia et de son 2e mariage avec Michel Cherif, alias Omar Sharif, elle a eu son fils Tarak. Divorcée une deuxième fois, en 1974, Faten Hamama s’est remariée avec un médecin. Z. A. |
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