L’écrivain tunisien résidant à Genève, en Suisse, arrive jeudi soir à Tunis pour prendre part à une série de manifestations organisées en marge de la Foire du livre de Tunis (23 avril - 2 mai). Il présentera son dernier roman ‘‘Le transfert des cendres’’, paru aux éditions Benevent, en France, en avril 2009.
Né en 1946 en Tunisie, Fawzi Mellah est écrivain, journaliste et universitaire à Genève. Il est kl’auteur de nombreux romans : ‘‘Le Conclave des pleureuses’’ (éd. Seuil, Paris 1987) et ‘‘Elissa, la reine vagabonde’’ (éd. Seuil, Paris 2002), pièces de théâtre : ‘‘Néron, ou les oiseaux de passage’’ (1973) et ‘‘Le Paradis du non-retour’’ (1975), d’essais : ‘‘De l’unité arabe : essai d’interprétation critique’’ (éd. L’Harmattan, Paris 1985), ainsi que d’un reportage sur l’immigration clandestine ‘‘Clandestin en Méditerranée’’ (éd. Cérès, Tunis 2000).
Dans son dernier roman, ‘‘Le transfert des cendres’’, Mellah nous entraîne dans des pérégrinations, à la fois poétiques, philosophiques et sociopolitiques, à travers l’Europe du 19e siècle. Dans une intrigue digne d’un roman d’espionnage, avec moult rebondissements, il nous amène, sur les traces de Constantin Von Tischendorf, un théologien buté et retord, de Londres à Paris, de Rome à Saint-Pétersbourg et du Vatican au monastère de Sainte-Catherine dans le désert du Sinaï, en Egypte, sur la trace du Codex Sinaïticus, le plus ancien manuscrit connu de l’Ancien et Nouveau Testament, véritable bombe à retardement théologique parce qu’il risque de remettre en question la trinité, qui est le fondement même de la foi chrétienne. Récit passionnant, technique narrative éprouvée, vaste culture historique, belles pages de littérature…
Ce sont là quelques unes des qualités de ce roman, écrit par un romancier au sommet de son art.
Y. M.