La prime de 300 dinars allouée à certains comédiens et acteurs sans protection sociale sera bientôt révisée à la hausse, promet la présidence de la république.
Après la détérioration de l’état de santé de l’acteur Aissa Harrath qui, à cause de la maladie, n’a pas pu travailler depuis plus de 3 ans, et n’a même pas de quoi payer les frais de son hospitalisation, la présidence de la république est entrée en ligne pour lui permettre d’être mieux pris en charge. Interrogé à ce sujet, un responsable de la présidence de la république a répondu : «Nous avons appris, il y a 2 jours, que la santé de l’acteur s’est détériorée et qu’il est hospitalisé à Sfax. Le ministre de la Santé a proposé son transfert pour qu’il soit soigné à l’hôpital militaire de Tunis, mais l’acteur a préféré rester sur place. Il est urgent, aujourd’hui, de réviser à la hausse la prime accordée, depuis près de 20 ans, par l’ancien ministre de la Culture Abdelbaki Hermassi (1996-2002, Ndlr) aux anciens acteurs bénéficiant d’aucune couverture sociale et qui, avec l’âge, n’arrivent plus à exercer». Le responsable a ajouté: «L’un des premiers dossiers que le prochain ministre de la Culture aura à gérer concerne une trentaine d’acteurs qui vivent très chichement et sont aujourd’hui plus que dans le besoin. La prime de 300 dinars est une insulte. La présidence de la république va intervenir auprès du prochain du gouvernement pour qu’il accorde de l’importance à ce dossier». Z. A. |
{flike}