Après avoir brûlé, le 8 février 2014, une partie de la bibliothèque du Musée de Mossoul, des jihadistes sont revenus à la charge pour détruire des statues et des vestiges antiques.
Les jihadistes de l'Etat islamique (Daêch) ont, en effet, détruit, à coup de massue et au marteau-piqueur, des statues et des vestiges antiques, exposées du Musée de Mossoul, au nord de l’Irak.
Ces pièces datant d’au moins 3.000 ans, proviennent du site archéologique de Ninive (non antique de Mossoul). Elles remontent à la civilisation assyrienne en Mésopotamie. Au prétexte que les représentations humaines est «haram» (péché) en islam, parce qu’elle inciterait à l’idolâtrie, et qu’en son temps, le prophète Mohamed les avait interdites, les extrémistes de Daêch se sont vantés, dans une vidéo diffusée sur le net, ce jeudi 26 février 2015, d’avoir détruit des sculptures et des pièces archéologiques d’une valeur inestimable.
Rappelons que ces mêmes jihadistes avaient déjà détruit, en juin 2014, une partie du musée de Mossoul, notamment la célèbre statue du Dieu Isis, remontant au 9e siècle avant J.-C.
Le 8 février courant, les jihadistes de Daêch avaient détruit plus de 8.000 livres de la bibliothèque centrale de Mossoul. Des recueils de poésie, des livres de philosophie, de culture, de science ou encore pour enfants, ainsi que des collections de journaux datant du début du XXe siècle, des livres et des cartes de l'empire ottoman, ont été transformés en cendres. Y. N. M.
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