La ville du sahel tunisien célèbre par ses coutumes amazighes et met en lumière, lors de ce festival, des créations authentiques d’un patrimoine vieux de plus de 2.000 ans.
Au programme du festival: une conférence sur l’industrie de la poterie, des ateliers sur la fabrication de la poterie et de la céramique animés par des professionnels, experts et universitaires, ainsi qu’une animation de rue, une exposition de produits d’artisanat, un circuit touristique (le 21 mai) dans plusieurs sites de la région, notamment le musée de la ville, «El-Guellalet», ainsi qu’un défilé d’habits traditionnels (le 23 mai) qui honorera les meilleures créations artisanales. Pour la clôture, on annonce quelques surprises. La poterie de Moknine remonte à l’époque punique, soit 3 siècles avant Jésus. Cette activité reprise, revue et corrigée au fil des civilisations et des générations, doit beaucoup à la qualité de l’argile dans la région et aux oliveraies qui fournissent le bois pour la cuisson. Pour ceux qui souhaitent découvrir la ville, qui sera bientôt dotée d'un village de métiers artisanaux, il y a plusieurs sites intéressants à visiter, dont les vestiges byzantins et la mosquée de Sidi Bou Abana, datant du XIIIe siècle, qui abrite un petit musée où sont précieusement conservés d’anciens exemplaires manuscrits du Coran, des pièces de monnaie antiques, des calligraphies arabes et des bijoux anciens. Il ne faut pas oublier de faire un petit tour au musée archéologique et ethnographique inauguré en 2007. Il y a un trésor à découvrir dans cette ville qui accueille, chaque été, le festival de poésie Saïd Boubaker, l’un de ses célèbres écrivains. Z. A. |
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