Les amourettes de plateau du réalisateur de cinéma américain d’origine polonaise Roman Polanski font de la publicité à la destination Tunisie. Bonne ou mauvaise ? That is the question…
L’actrice Charlotte Lewis, qui a accusé récemment le cinéaste d’«abus sexuel aggravé», pour avoir eu, à 17 ans, à l’occasion d’un casting, des relations sexuelles avec lui dans son appartement parisien, avait déclaré dans un entretien en août 1999 au journal britannique ‘‘News of the world’’ (voir ici) qu’elle a vécu avec le cinéaste «pendant six mois» jusqu’à leur voyage en «Tunisie». Et c’est en Tunisie, dans le courant de 1986, où leur relation s’est poursuivie pendant quelque temps, qu’elle a joué, sous sa direction, le rôle de Dolores, dans le film produit par le Tunisien Tarak Ben Ammar et tourné dans les Studios Carthago d’El Kantaoui.
Le patron de Quinta Communication, et les autres Tunisiens qui ont travaillé sur ce film – soit la fine fleur de nos cinéastes et techniciens de cinéma – seront-ils convoqués à témoigner devant le tribunal pour innocenter leur pote Polanski ? Le cinéaste, à vrai dire, n’a rien inventé en matière de «promotion canapé» et de «coucher plus pour jouer plus»… au cinéma.
Dans l’interview au même journal, Charlotte Lewis affirmait aussi que sa relation avec le cinéaste s’était terminée en Tunisie après que Polanski lui eut présenté un de ses amis: «Le fait est que j’ai séduit Warren Beatty (alors en repérage pour son film ‘‘Ishtar’’). Mais comme il était marié, j’ai tiré un trait sur notre relation», avait-elle confié.
En voilà un qui l’a échappé belle…
Photo : En haut, Polanski et Tarak Ben Ammar sur le tournage de ‘‘Pirates’’ en 1986 à El-Kantaoui