Jane Birkin, invitée jeudi par l’ambassade de France à Carthage où elle a participé vendredi au spectacle tuniso-français Hymne à la liberté, est rentrée à Paris, samedi matin.


«Je suis contente pour la Tunisie. Et même fière du courage des jeunes qui ont pu éradiquer un dictateur. Mais voilà, maintenant, c’est une seconde étape et c’est la plus cruciale : il faut être vigilant car ce n’est pas évident de réussir à terme cette révolution. On verra bien après les élections car le plus dur n’est pas encore passé», a confié à Kapitalis la comédienne Jane Birkin. Et de rappeler que le droit de vote accordé aux Tunisiennes est venu un peu après celui des Anglaises et bien avant beaucoup d’Européennes. Une façon de dire que l’acquis est tellement précieux et «ce serait un gâchis si les femmes perdent dans cette affaire de révolution», a-t-elle dit.

Jane Birkin n’en est pas à son premier séjour en Tunisie. Elle est venue très souvent comme invitée d’honneur aux Journées cinématographiques de Carthage (Jcc) ou pour des tournages de films. «Je me rappelle encore du tournage du film ‘‘Pirate’’ [de Roman Polanskki, Ndlr]. Ça m’a marquée à vie. Il y a eu une forte tempête et on a dû rentrer en catastrophe», se souvient Jane, déjà : «5 fois grand-mère, ajoute-t-elle, depuis 23 ans».

 

Z. A.