La Commission d’encouragement à la production cinématographique a rendu public la liste des 41 projets de films, longs et courts métrages, éligibles à l’aide du ministère de la Culture, au titre de l’année 2011.


108 projets de films ont été présentés par les producteurs pour l’aide à la production (35 longs métrages et 48 courts métrages), à la finition (11 longs métrages et 4 courts métrages) et à l’écriture (10 longs métrages).

La Commission a recommandé d’accorder l’aide aux projets suivants :

Longs métrages :

Aide à la production :

‘‘Tunis by night’’ : Ghaya Production, réalisation de Ilyes Baccar ;
• ‘‘Mahdia, ville miracle’’ : International film Monastir, Naceur Kasraoui ;
‘‘Ras el Fitla’’ : Cinéma, télévision et vidéo services, Mokhtar Laajimi ;
• ‘‘Houria’’ : Polimovie International Pictures, Mehdi Hemili ;
• ‘‘Abnaa echams’’ : Tanit Films, Taieb Louhichi ;
• ‘‘Aziz Rouhou’’ : Amilcar Films, Sonia Chamkhi ;
‘‘Zéro’’ : Atlantis Production, Nidhal Chatta ;
‘‘Lilia’’ : Sangho Films, Mohamed Zran ;
‘‘One night in Tunisia’’ : Wallada Production, Naceur Khémir ;
• ‘‘Sanawet El Ar’’ : Imago Production, Naceur Khémir ;
‘‘El Jayda’’ : Intermédia Production, Salma Baccar ;
• ‘‘Chajaratou El Massa’’ : Dhifaf Production, Adel El Bekri ;
• ‘‘Annadhour’’ : Sindbad Production, Moez Kammoun ;
‘‘Sam et Bad’’ : Cinéma, télévision et vidéo services, Madih Belaid.

Aide à la finition :

• ‘‘Tahar Chériaa’’ : Caravanes Production, Mohamed Challouf ;
• ‘‘Mahmoud Messâadi’’ : Moncef Mkacher Production, Moncef Mkacher ;
• ‘‘Aida wa Ethawra’’ : Cinétélefilm Production, Hend Boujemaa ;
‘‘Nessma’’ : Cinétéléfilm Production, Hamida El Béhi ;
‘‘Maudit soit le phosphate’’ : Cinétéléfilm Production, Sami Tlili.

Aide à l’écriture :

‘‘Baccalauréat’’ : Stratus production, Nawfel Saheb Ettabaa ;
‘‘Fawzi et mostari’’ : Digipro Production, Najwa Slama ;
‘‘Les vagues de la colère’’ : Multimédias 2000, Habib Mestiri.

Courts métrages

Aide à la production :

• ‘‘Arich fata Byrsa’ : Méga Vision Production, Hmida Ben Ammar; 
• ‘‘Tarik El Miyah’’ : BB Production, Mondher Bouaassida ;
‘‘Bousculades 9 Avril 1938’’ : Izas Films, Tarak Khalladi et Sawssen Saya ;
• ‘‘Peau de colle’’ : Paprika Film, Kaouther Ben Hania ;
‘‘Va te marier’’' : Audimage Production, Ismahène Lahmar ;
• ‘‘Ghar El Melh, Edorra El Menssia’’ : Sika Film, Amen Gharbi ;
‘‘Bobby’’ : Cinétéléfilm Production, Mehdi Mokhtar Barsaoui ;
• ‘‘Al Mamalik’’ : Cinéma, télévision et vidéo services, Mohamed Ajbouni ;
• ‘‘Boubornous’’ : Propaganda Production, Badii Chouka ;
• ‘‘Un conte contemporain’’ : Propaganda Production, Sadri Jemail ;
‘‘Hafhouf’’ : Exit Production, Nadia Touijir ;
• ‘‘Donia Ahla’’ : Atlas Vision, Chiraz Bouzidi ;
• ‘‘Belek Tansani’’ : Multimédias Production 2000, Makhlouf Hmida ;
• ‘‘Sidi Bouhlel’’ : 2MT, Ridha Ben Halima ;
‘‘Mélodies’’ : KO Production, Marwa Rekik ;
‘‘Zawej mokhtalit’’ : Lartistou Production, Salah Jday ;
‘‘Désirs et après’’ : Izas Film, Samir Harbaoui ;

Aide à la Finition :

‘‘Ahmed Attia Bahlawane Bila chabaka’’ : West Side Movie Production, Khaled Barsaoui ;

‘‘Kaa El Bir’’ : Perspectives Production, Moez Ben Hassine.

La Commission a accordé une aide à 41 projets de films, toutes catégories confondues. C’est un chiffre record. Le nombre de films ayant obtenu une aide à la finition (7) a aussi augmenté. «Cela dénote de la conviction de certains producteurs de l’importance de prendre l’initiative et de commencer le tournage sans une aide préalable», relève la Commission, qui a donné, par ailleurs, une chance à beaucoup de jeunes pour réaliser leur premier film.

La Commission a proposé un certain nombre de réformes, qui ont été agrées par le ministre de la Culture. Elle a ainsi recommandé d’augmenter le nombre des films subventionnés et d’accorder au producteur un délai de 20 mois pour parachever le plan du financement et entamer la réalisation du film. Si le porteur du projet du film échoue, il perd son droit à la demande de l’aide.

La Commission recommande aussi la possibilité d’augmenter l’aide si le producteur fournit un effort exceptionnel pour obtenir d’autres contributions et dépasser le plan initialement présenté, à condition que la contribution du ministère de la Culture ne dépasse pas 35% du coût global du film.