Mise au point de Tarak Ben Ammar à propos du sit-in des habitants des régions de Latrech et Meziraâ devant le Studio Carthago Films près de Hammamet.
Suite à notre article «Tunisie. Tarak Ben Ammar empêché de tourner près de Hammamet», évoquant la polémique du sit-in des habitants des régions de Latrech et Meziraâ, M. Ben Ammar nous a fait parvenir un droit de réponse pour clarifier sa position. Dont voici le texte…
«Nous voulons tout d’abord exprimer notre solidarité avec les habitants des régions de Latrech et Meziraâ qui se sont rassemblés, hier, devant la route principale qui conduit au Studio Carthago Films pour exprimer leur besoin en approvisionnement d’eau potable, l’amélioration de la route qui relie les deux régions et l’amélioration de la qualité du transport public.
«Depuis sa création, le studio était un gagne-pain important pour les habitants de cette région peu développée. Nous avons réussi pendant ces dernières années à créer des emplois et à investir plus de 200 millions de dinars entre créations d’emplois et amélioration des infrastructures.
«Après 10 ans, nous pouvons parler d’un lien familial qui nous lie avec ces habitants, ce lien nous oblige à être les premiers à leur écoute et à tout faire pour répondre à leurs besoins.
«Nous avons donc proposé au gouverneur de Nabeul de coopérer pour résoudre les problèmes de l’approvisionnement en eau potable et de l’amélioration de la route Latrech - Meziraa. L’équipe de tournage italienne a aussi exprimé sa volonté de donner un coup de main aux habitants.
«Nous mettrons à la disposition de l’Etat les moyens financiers et logistiques nécessaires pour résoudre ces problèmes le plus tôt possible.
«De son côté, le gouverneur de Nabeul a signé hier soir une promesse, avec la présence de deux notaires et les représentants des habitants, qui va leur garantir la satisfaction des demandes par l’Etat en coopération avec M. Tarak Ben Ammar.
«Les habitants, quant à eux, ont appelé pour confirmer la levée du sit-in et présenter leurs excuses. Nous les remercions pour cet esprit pacifiste et ce sens des responsabilités envers les studios et les techniciens étrangers et nous leur confirmons que nous restons toujours à leur écoute pour le bien de la région.»