La troupe musicale a été attaquée samedi en début de soirée alors qu’elle se préparait pour donner un concert à la Maison de culture de Meknassi (Sidi Bouzid) à l’occasion du 17 décembre, fête de la révolution.


La fête programmée à Meknassi pour célébrer le premier anniversaire du déclenchement de la révolution n’a pas eu lieu. A cause d’un groupe de salafistes, elle a mal tourné pour se métamorphoser en un champ de violence entre islamistes extrémistes et fans d’Awled El Manajem (Enfants des mines), un groupe engagé très connu dans la région.

Salah Toumi, à la tête de la troupe musicale, a témoigné sur les ondes de plusieurs radios : «Au départ, ils nous ont interdit de pénétrer dans les lieux. Après négociation, ils nous ont permis l’accès à la salle mais vite, ils sont revenus, munis de bâtons, nous attaquant et saccageant l’espace. Ils ont cassé nos instruments et fait des blessés», a dit M. Toumi qui, lui-même, a été, selon lui, touché au dos.

«Ils ont cassé nos instrument d’une valeur de 8.000 dinars et expédié l’un de nos membres à l’hôpital», a ajouté le musicien. Et de préciser que les violences continuent avec des jets de pierres entre ce groupe d’extrémistes et des jeunes de Meknassi en l’absence totale des organisateurs et même des services de l’ordre.

Mais où sont passées les forces de sécurité ?

Z. A.