«Paris veut encourager un nouveau départ des relations franco-tunisiennes», a affirmé, mardi, Jean-Louis Bianco, député socialiste et envoyé spécial du président français François Hollande à Tunis.
M. Bianco a souligné, lors d’un entretien, à la Kasbah, avec Lotfi Zitoun, conseiller du chef du gouvernement chargé des Affaires politiques, la disposition de son pays à «contribuer au processus de développement économique en Tunisie» et à «participer aux grands projets dans les régions démunies».
L’envoyé spécial du président français s’est engagé à transmettre à son gouvernement «la disposition du gouvernement tunisien à développer les relations bilatérales», indique un communiqué du Premier ministère.
Il a également évoqué la question de la participation des binationaux à l’œuvre de développement, et les moyens de les inciter à adhérer aux efforts d’investissement et au financement des projets en Tunisie.
M. Zitoun a mis en exergue, au cours de l’entretien, la place privilégiée de la France en tant que premier partenaire de la Tunisie, «notamment après la montée des socialistes au pouvoir et leur soutien au processus de transition démocratique en Tunisie». Il a, en outre, souligné «la volonté de s’ouvrir sur les divers courants politiques en France».
Jean-Louis Bianco et Pouria Amirshahi, représentants du Parti socialiste français, et Martine Vautrin Djedidi, suppléante, conseillère élue à l’Assemblée des Français de l’étranger, en visite cette semaine en Tunisie, ont eu aussi des rencontres avec la communauté française en Tunisie.
Secrétaire général de l’Elysée pendant 9 ans sous François Mitterrand (1981-1995), le député PS Jean-Louis Bianco a également été ministre des Affaires sociales et de l’intégration puis ministre de l’Equipement, du Logement et des Transports.
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