Le département fédéral des Affaires étrangères suisse a prévenu les Helvétiques résidents (ou qui se rendent) en Tunisie de rester vigilants, car il y aurait des risques d’attentats dans notre pays.


Selon les autorités suisses, la délinquance, les violences et la criminalité ont augmenté en Tunisie et les sites historiques y sont devenus une cible. Les ajoutent qu’il y a même possibilité que le gouvernement tunisien décrète un couvre-feu.

La diplomatie belge a indiqué, elle aussi, que «les voyages dans les zones frontalières sont déconseillées (possibilité d’incidents impliquant les armées)». La même source a précisé que «les  chemins d’accès sont parfois bloqués aux environs de villes et villages et les forces de l’ordre doivent parfois intervenir. Surtout les personnes qui voyagent vers l’intérieur du pays doivent bien s’informer (par exemple par l’intermédiaire de leur tour-opérateur ou par l’intermédiaire des médias) et absolument éviter les lieux où se produisent ces incidents. Les rassemblements et manifestations dans les villes et villages – qui, dans certains cas, sont accompagnés de violences – doivent également être évités… Il est déconseillé de voyager pendant la nuit», notent les responsables belges.

Bien sûr, les salafistes qui multiplient les agressions et les démonstrations de force ne sont pour rien dans la détérioration de l'image du pays. «Ce sont nos enfants», comme dit Rached Ghannouchi, le président du parti islamiste au pouvoir Ennahdha. La faute incombe aux «médias de la honte», qui rendent compte de ces agressions et démonstrations de force.

 

I. B.