L'Union générale tunisienne du travail (Ugtt) condamne, dans un communiqué rendu public jeudi, l’agression violente, la veille, du secrétaire général de l’Union régionale du travail à Bizerte, appelant à poursuivre les agresseurs en justice.


Le communiqué met en garde contre «ces agressions organisées visant les citoyens, les défenseurs des droits de l'homme, les syndicalistes et les politiciens», souvent d’ailleurs commises par des extrémistes religieux.

L’Ugtt appelle le gouvernement provisoire à assumer sa responsabilité dans la lutte contre ces agissements à travers l’application de la loi contre les auteurs d'agressions.

Par ailleurs, le bureau exécutif de l’Ugtt appelle tous les partenaires, gouvernement provisoire, citoyens, partis politiques, associations, organisations, médias, à joindre leurs efforts pour «promouvoir une image différente de la Tunisie où règnent la démocratie, la liberté et la tolérance».

Cet appel intervient suite à la multiplication d’actes de violence et de phénomènes nuisibles à la réputation du pays, affirme le Bureau exécutif dans une déclaration à l’issue de sa réunion, mercredi.

C’est, également, une réaction aux consignes de vigilance émises par certaines ambassades en direction de leurs ressortissants les invitant à réduire les visites et les séjours en Tunisie, ce qui influe négativement sur le tourisme, ajoute-t-il, dans cette déclaration.

Le Bureau exécutif exhorte l’opinion mondiale à soutenir la Tunisie dans cette étape de transition et à éviter la défiance et la dramatisation.

Il incite, par ailleurs, le gouvernement provisoire à imposer l’application de la loi, ainsi qu’à protéger et à appuyer les établissements touristiques afin qu’ils puissent jouer au mieux leur rôle économique et social.

I. B.