Une trentaine de Français d’origine tunisienne sont candidats aux prochaines élections législatives françaises. Avec 6 postulants, le Modem de François Bayrou est le 1er parti d’accueil des Franco-Tunisiens.
Les élections législatives qui se tiendront en France, les 10 et 17 juin, sont capitales pour le Parti socialiste (PS) fraîchement élu à la tête du pays et qui a besoin d’une majorité parlementaire pour mettre en œuvre ses réformes.
A défaut d’être capital, ce scrutin est historique pour les «minorités visibles» qui devraient voir plusieurs des leurs faire leur entrée pour la première fois à l’assemblée nationale.
Il faut dire que la plupart des partis politiques ont libéré des places aux candidats issus de la diversité si bien que ces derniers seront autour de 400 tous partis politiques confondus (sur 6.591 candidats au total) à briguer les urnes.
Cependant, l’arbre ne doit pas cacher la forêt car en y regardant de plus près, très peu de ces candidatures «colorées» le sont dans des circonscriptions gagnables pour leur parti. Au mieux, ils ne seront qu’une petite vingtaine de candidats élus (soit à peine 3,5% des 577 députés élus) au soir du 2e tour. Le PS espérant pour lui seul une dizaine d’élus.
Quant aux candidats d’origine tunisienne, ils ne sont qu’une petite trentaine soit 3 à 4 fois moins que ceux d’origine algérienne. Avec 6 postulants, le Modem de François Bayrou est le 1er parti d’accueil de nos concitoyens.
Concernant leurs chances de victoire, mis à part les réélections attendues des députés sortants Pierre Lellouche (Ump/Paris), Claude Bartolone (PS/Seine-Saint-Denis) et Georges Fenech (Ump/Rhône), notre meilleur espoir repose sur la candidature de Razzy Hammadi (PS), dans la 7e circonscription de Seine-Saint-Denis (Montreuil-Bagnolet).
Prénom & nom / N° circonscription / Département
Marouane Bouloudhinine (le Centre pour la France) – Alpes Maritimes (06) – 3
Mohamed Dahmani (Autres) – Bouches-du-Rhône (13) – 1
Chantal Sebag (Autres) – Bouches-du-Rhône (13) – 5
Mohamed Akrout (Autres) – Gironde (33) – 1
Marouani Ben Hadj Salem Salem (Extrême gauche) – Gironde (33) – 5
Nourredine Bouricha (Ecologiste) – Isère (38) – 10
Tahar Ben Chaabane (Le Centre pour la France) – Loire (45) – 1
Mohamed Ali Ben Mansour (Autres) – Nord (59) – 2
Rachida Sahraoui (Parti radical) – Pas-de-Calais (62) – 11
Malika Schmidlin-Ben M’Barek (Parti Socialiste) – Haut-Rhin (68) – 6
Georges Fenech (Union pour un Mouvement Populaire)* – Rhône (69) – 11
Mounir Grami (Divers gauche) – Rhône (69) – 14
Hamdy Boussouiba (écologiste) – Haute-Savoie (74) – 1
Pierre Lellouche (Union pour un Mouvement Populaire)* – Paris (75) – 1
Sandra Fellous (le Centre pour la France) – Paris (75) – 1
Majid Touhami (autres) – Paris (75) – 8
Sonia Ouertani (le Centre pour la France) – Paris (75) – 15
Wafa Guiga (extrême gauche) – Paris (75) – 16
Sonia Allani (extrême gauche) – Yvelines (78) – 1
Fabienne Haloui (Front de gauche) – Vaucluse (84) – 4
Fadhel Mahbouli (écologiste) – Essonne (91) – 1
Karim Yahiaoui (le Centre pour la France) – Hauts-de-Seine (92) – 1
Jihane Ben Salah (extrême gauche) – Seine-Saint-Denis (93) – 8
Montasser Charni (le Centre pour la France) – Seine-Saint-Denis (93) – 12
Razzy Hammadi (Parti Socialiste) - Seine-Saint-Denis (93) – 7
Claude Bartolone (Parti Socialiste)* - Seine-Saint-Denis (93) -9
* Remarque: «Centre pour la France» est un front élargi autour du Modem de François Bayrou.
Source: ‘‘Tunisiens du monde’’.