Deux membres du Parti socialiste français vont donner une conférence à Tunis, lundi, pour commenter les résultats du 1er tour des législatives des Français en Tunisie, et présenter les priorités de leur campagne pour le 2e tour (17 juin).


Les deux dirigeants sont Pouria Amirshahi, candidat socialiste dans la 9e circonscription des Français établis hors de France, secrétaire national du Parti socialiste français à la Coopération, à la Francophonie, à l’Aide au développement et aux Droits de l’homme. Et Martine Vautrin Djedidi, suppléante, conseillère élue à l’Assemblée des Français de l’étranger.

Pouria Amirshahi devance Khadija Doukali

Les deux dirigeants parleront de la campagne des législatives françaises en Tunisie, du rôle du futur député des Français résidents en Tunisie et en Afrique du Nord et Afrique de l’Ouest et de la mobilité des citoyens des deux rives.

Il est à rappeler qu’au premier tour, le 3 juin, Pouria Amirshahi, a obtenu 8.000 voix sur 16.940 soit 47,23% des suffrages exprimés. Le candidat du Parti Socialiste est donc arrivé en tête, devançant la candidate de l’Union pour un mouvement populaire (Ump), Khadija Doukali, qui a obtenu 25% des voix.

Les français résidents en Tunisie ont fortement contribué à ce bon résultat puisque le candidat socialiste a réalisé un score très élevé sur l’ensemble de la Tunisie avec 58% des voix exprimées.

Seul bémol à apporter à ce succès, la participation était faible, de 17,72% sur l’ensemble de la circonscription. Un faible taux de participation qui s’explique d’abord par l’étendue de la circonscription, laquelle couvre 17 pays avec des centres de vote parfois éloignés des électeurs potentiels.

A également joué à l’encontre de la mobilisation des électeurs, la confusion entre le 1er tour des élections pour les Français de l’étranger (3 juin) et le 1er tour des législatives en France (10 juin).

Il y a aura cependant un second tour, le 17 juin, opposant Pouria Amirshahi à Khadija Doukali, et pour lequel la participation devrait être supérieure. Rappelons qu’au second tour de la présidentielle française, le taux de participation avait atteint 40% pour les français d’Afrique du Nord et d’Afrique de l’Ouest que François Hollande avait alors recueilli près de 62% des suffrages.

I. B. (avec communiqué).