La brigade antiterroriste a quadrillé dans la nuit du vendredi à samedi les environs de la mosquée Essafa’ à Ezzahra (banlieue sud), pourchassant des salafistes impliqués dans les violences de la semaine.
Renforcée par des unités de l’armée et de la garde nationale, c’est la brigade anti-terroriste qui s’est chargée du dossier des terroristes, en encerclant tard dans la nuit le quartier Ennakhil, fief des salafistes extrémistes, et pu pénétrer dans une école coranique où se sont refugiés des extrémistes religieux. Une quinzaine de personnes ont été arrêtées.
Vers 23 heures, il y a eu des heurts entre les unités de la police et des jeunes du quartier qui ont barré la route menant à ce quartier chaud d’Ezzahra avec des pierres et fermé toutes les issues. Ce qui a poussé les agents la brigade à tirer des bombes lacrymogènes pour pouvoir les disperser et intervenir.
Selon un habitant du quartier, il était grand temps de mettre fin au calvaire que vit le quartier depuis que les salafistes extrémistes ont pris en otage des jeunes leur imposant leur mode de vie avant de leur faire un lavage de cerveau.
Selon plusieurs sources, la police, en alerte maximale, n’a pas encore arrêté Seifallah Ben Hassine, l’un des leaders des salafistes extrémistes les plus recherchés aujourd’hui.
I. B.