«Beji Caïd Essebsi n’a pas constitué un front pour rassembler des forces comme il l’a annoncé auparavant, mais a fondé son propre parti. Là, c’est autre chose. Nous allons donc nous comporter avec lui, tout naturellement, comme étant un concurrent».


C’est ce qu’a déclaré lundi sur Express FM, Yassine Brahim, directeur du bureau exécutif du Parti républicain (qui, depuis le 9 avril, regroupe un ensemble de partis réunis autour de plusieurs objectifs).

L’interviewé de Wassim Ben Larbi dans l’émission Expresso (de 6heures à 9h30 du matin) était donc clair dans ses propos et les partisans de M. Caïd Essebsi n’ont pas à compter sur les militants du Parti Républicain pour constituer un front commun en face du gouvernement de la troïka et se préparer aux prochaines élections.

M. Yassine Brahim a annoncé que le Parti républicain est en train de faire doucement mais sûrement son petit bout de chemin en travaillant sur sa propre feuille de route «qui va sûrement intéresser les Tunisiens à leur avenir. Il était temps d’arrêter de regarder derrière soi et dans le rétroviseur. Nous avons tourné la page du passé, c’est fini. Nous ne pourrons pas restaurer la société tunisienne avec des modèles anciens. Au contraire il faut se tourner autrement vers l’avenir, et le Parti républicain a trouvé d’autres modèles», a-t-il précisé.

Attendons voir la potion magique de M. Brahim et ses camarades.

I. B.