«La séparation de la religion de la vie est un crime contre la oumma (islamique, Ndlr)», a martelé Ridha Belhaj, chef de Hizb Ettahrir (encore non autorisé), dimanche, à la Soukra.
En présence de pas moins de 500 partisans et de figures de la scène politique, comme Abdelfattah Mourou (juriste et co-fondateur du parti Ennahdha), Mokhtar Jebali (président du Front tunisien des associations islamiques), Mohamed Khouja (président du parti salafiste Front de la Réforme), Hassen Selmi (imam de la mosquée El Manar à Tunis) et de nombreux autres imams salafistes, Ridha Belhaj a appelé à l’adoption de la chariâ et à la défense du califat. «Je m’adresse aussi à l’Assemblée nationale constituante qui doit assumer sa responsabilité et je lui dis que la séparation de la religion de la vie est un crime contre la oumma (islamique, Ndlr)», a-t-il lancé.
Au congrès du Hizb Ettahrir du 24 juin 2012, aucun représentant d’Ennahdha n’était présent.
A plusieurs reprises, Ridha Belhaj a reproché à Samir Dilou, ministre des Droits de l’homme et de la Justice transitionnelle, de ne pas présenter (et de ne pas défendre) les principes de l’islam au Conseil des droits de l’Homme de l’Onu réuni fin mai à Genève.
I. B.