Dans son nouvel entretien au quotidien français ‘‘Le Parisien’’, Leïla Ben Ali n’apporte rien de nouveau. Elle reprend le thème du coup d’Etat contre son mari et plaide la bonne foi. Extraits…


Le «coup d’Etat» du 14 janvier 2011:

«Je ne parle pas d’émeutes. Pour moi, il s’agit d’un coup d’Etat orchestré, téléguidé, préparé, mais dont j’ignore les commanditaires. Il y a eu une grande manifestation spontanée à Tunis, c’est vrai, comme il y en a parfois aussi en France. En revanche, dans les banlieues, ces soi-disant manifestations étaient organisées pour déstabiliser le pays. Il y a eu des incendies, des pillages. La police était là et n’a pas bougé. Je ne crois pas du tout au scénario d’une révolution spontanée née d’une contestation de la jeunesse.»

Qui a fait tirer sur les 300 martyrs?

«Jamais (l’ordre de tirer sur les manifestants n’a été donné par Ben Ali, Ndlr). Pour le prouver, l’avocat de mon mari a demandé que les enregistrements des communications entre le président et les ministres de l’Intérieur et de la Défense soient remis à la justice. Etonnamment, le gouvernement transitoire a refusé d’accéder à cette demande.»

L’état actuel de Ben Ali:
«Il est en excellente santé, et nous sommes toujours un couple soudé, même si cela déplaît à nos détracteurs.»

Source : ‘‘Le Parisien’’.