Parmi le collectif d’avocats qui va défendre jeudi le doyen Habib Kazdaghli, accusé par une étudiante de l’avoir agressée à son bureau à la faculté des Lettres de la Mannouba, Béji Caïd Essebssi, Ridha Belhaj et Lazhar Akremi.
Beji Caïd Essebsi qui s’est porté l’avocat de Habib Kazdaghli ne sera cependant pas présent à l’audience EN voyage en Europe, il sera remplacé par un confrère. Me Belhaj, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Justice chargé de le réforme de la justice et Me Akremi, ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur chargé des réformes, faisaient partie du cabinet de l’ancien Premier ministre Beji Caïd Essebsi.
Beji caïd Essebsi et les deux autres membres de son gouvernement ont ils enfilé la robe noire pour se racheter de n’être pas volés au secours quand M. Kazdaghli était soumis au harcèlement des salafistes alors qu’ils étaient au gouvernement ?
Selon des représentants de la société civile, l’affaire est montée de toutes pièces par une étudiante niqabée, soutenue par ses camarades et autres salafistes radicaux qui voulaient imposer le port du niqab à la faculté. Ce que le doyen a refusé en application de règlement intérieur de l’université.
Plusieurs défenseurs de droits de l’homme, des avocats, des représentants de la société civile ont lancé depuis une semaine un appel pour manifester jeudi matin devant le tribunal de la Manouba en guise de soutien au doyen.
Z. A.