Selon nos confrères du Point, Boris Boillon  vit ses ultimes semaines à Tunis car ce proche de Sarkozy devrait faire ses valises au cours de l'été.


L’ambassadeur de France en Tunisie, envoyé d’urgence en Tunisie au lendemain de la révolution du 14 janvier 2011, après le limogeage de son prédécesseur, Pierre Ménard, qui n’avait rien vu venir, avait eu, au départ, quelques difficultés à trouver ses marques. Mais il a su, en quelques semaines, grâce à sa fraîcheur et à sa jeunesse, rétablir les ponts du dialogue avec le pouvoir provisoire, la société civile et le monde artistique.

Aujourd’hui, il paye pour ses relations privilégiées avec l’ex-président Sarkozy. Les diplomates de carrière du Quai d’Orsay n’ont pas apprécié, c’est un euphémisme, le parachutage de ce jeune homme vaguement arabisant à un poste aussi prisé et souvent destiné aux diplomates en fin de carrière.

Selon Le Point,  Boris Boillon «devrait faire ses valises au cours de l’été», car «sa succession est désormais ouverte».

On doit se bousculer au portillon de Dar El Kamila, le vieux palais beylical qui tient lieu de résidence de l’ambassadeur de France, à La Marsa, banlieue huppée au nord de la capitale.

I. B.