Ennahdha entrebâille la porte de la coalition gouvernementale : de petits partis sans envergure se bousculent déjà au portillon. Dont ceux de Slim Riahi et Skander Rekik.


Les dirigeants d’Ennahdha, parti au pouvoir, laissent entendre de plus en plus que la coalition gouvernementale pourrait être élargie à d’autres partis et qu’un remaniement du gouvernement est possible pour concrétiser cette ouverture. C’est ce qu’a déclaré notamment Rached Ghannouchi, président du parti islamiste tunisien, vendredi sur Shems FM.

Certains petits partis sans réelle représentativité populaire, mais dotés de moyens financiers, tel Al Amen de l’homme d’affaires Skander Rekik et l’Union patriotique libre (Upl)de l’autre homme d’affaires Slim Riahi, pour ne citer que ces deux-là, qui semblent intéressés par cette offre d’emploi.

La qualité de l’accueil réservé à Slim Riahi, jeudi, au Palais des Expositions du Kram, lors de l’ouverture du 9e Congrès d’Ennahdha, en dit long sur l’intérêt des Nahdhaouis pour cet opni (objet politique non identifié) qui dispose de moyens financiers considérables, fruit d’une fortune amassée en Libye avant la chute de Kadhafi.

Les récentes positions, à connotation islamiste, de ces deux partis ont été des messages qui semblent avoir été reçus 5/5 par les dirigeants d’Ennahdha.

M. Rekik ne cesse depuis quelques jours de faire circuler son C.V. sur le Net : appel du pied ou signe d’impatience? Wait and see…

Z. A.