L’auteur, qui a participé aux travaux du Gulf Research Meeting (Grm) tenus à l’université de Cambridge en Grande Bretagne du 11 au 14 juillet, présente ici cet événement, marqué par une forte présence tunisienne.
Par Aram Belhadj
Un marathon scientifique sous forme d’une vingtaine de workshops a été organisé par le Gulf Research Center (Grc) ou Centre de recherche du Golfe du 11 au 14 juillet à l’université de Cambridge.
Cette manifestation a porté sur des thématiques différentes touchant les domaines économiques, monétaires, bancaires, écologiques, politiques et culturels dans le monde arabe.
La «matière grise tunisienne résidente».
Le workshop 14 à dominance tunisienne.
Des personnalités politiques et économiques de renom ont assisté aux travaux des différents workshops. On note à cet égard la présence du secrétaire général du Gulf Cooperation Council (Gcc) ou Conseil de coopération du Golfe) Dr. Abdul Latif Bin Rashid Al Zayani, du directeur du Grc Dr. Abdullah Baabood ainsi que le directeur du programme d’étude des médias arabes à l’université de Cambridge Dr. Khaled Hroub, pour ne citer que quelques noms. Et pour cause, l’importance stratégique du rôle joué par le Gcc sur plus qu’un plan dans les pays du Middle East & North Africa (Mena) ou Moyen Orient & Afrique du Nord.
Hormis le niveau académique élevé des participants venants des quatre coins du monde ainsi que les discussions fructueuses menées, et indépendamment des objectifs affichés (et/ou dissimulés) de ce genre d’évènement, on note la présence honorable de la Tunisie.
En effet, des universitaires et des enseignants-chercheurs émanant des universités de Carthage, de Gafsa, de Jendouba et de Sfax ainsi que des professionnels relevant des milieux monétaire et bancaire, ont pris part de ces travaux laissant une appréciation plus que positive sur le potentiel de la «matière grise tunisienne résidente».
A quand la valorisation des compétences?
Photo de groupe du Grm 2012 à Cambridge.
Il n’est pas anodin de signaler également la participation engagée des Tunisiens résidants à l’étranger venus de l’Amérique du Nord (Canada et Etats-Unis), des pays du Golfe (Emirats arabes Unies et Bahreïn), de l’Asie (Chine et Japon) et de l’Europe (France, Belgique et Allemagne) signalant l’attachement des Etats des pays du Moyen Orient en général, les pays du Golfe en particulier, à «l’élite tunisienne non résidente».
Une question pressante se pose désormais aux responsables politiques tunisiens: à quand la valorisation de ses compétences tunisiennes?