Les proches des partis de la «troïka» au pouvoir (Ennahdha, CpR et Ettakatol) sont privilégiés dans les recrutements dans la fonction publique, déplorent de nombreux diplômés chômeurs.
Ces derniers multiplient les déclarations aux médias pour dénoncer les privilèges et les passe-droits dont profitent désormais les proches de la «troïka», comme ce fut le cas, avant la révolution, pour les proches du Rcd dissous.
Ces privilégiés n’ont nullement besoin de passer des concours, comme il est exigé dans la fonction publique. Ils sont recrutés sur simple décision régalienne du gouvernement.
Selon le quotidien Echourouq du lundi 23 juillet, entre le 29 décembre 2011 et le 17 juillet 2012, quelque 1.197 nominations ont été enregistrées dans la fonction publique et ont été publiées sur le Journal officiel de la république tunisienne (Jort).
L’écrasante majorité de ces recrutés appartiennent au parti Ennahdha, et à un degré moindre au CpR et à Ettakatol.
Citant ces chiffres aujourd’hui sur Shems FM, notre confrère Sofiane Ben Farhat a vivement critiqué la «troïka» gouvernementale et lui a adressé un «carton rouge».
I. B.