Au cours d’un point de presse, lundi, au Palais de Carthage, Adnan Mnasser a souligné l’engagement du président de la république provisoire en faveur de la candidature de Chedly Ayari pour la Banque centrale de Tunisie (Bct).


Le porte-parole officiel de la présidence de la république a réitéré «l’engagement du président de la république provisoire en concertation avec le chef du gouvernement et le président de l’Assemblée nationale constituante (Anc)» de soutenir la candidature de Chedly Ayari au poste de gouverneur de la Bct, estimant que «la polémique qui a accompagné l’opération de vote est due au fait que certains constituants semblent avoir oublié que toute décision républicaine doit être approuvée par l'Anc» avant son application.

Et l’appartenance de M. Ayari au Rcd, l’ex-parti au pouvoir? Et son soutien largement documenté à Zine El Abidine Ben Ali?

Ces questions ne dérangent pas plus M. Mnasser qu’ils n’ont dérangé son patron, Moncef Marzouki, ci-devant grand éradicateur de Rcdistes devant l’Eternel.

Le ridicule ne tue pas et le Palais de Carthage n’est pas une entourloupe près.

I. B.