Le ministère de la Justice a effectué, lundi, un mouvement dans le corps des directeurs des prisons, qui a concerné 21 établissements pénitentiaires dans plusieurs gouvernorats (préfectures).


Le ministère a également décide de sortir à la retraite d’office 3 officiers et cadres de la Direction générale des prisons et de la rééducation et de démettre de leurs fonctions 3 agents pour des raisons disciplinaires.

26 autres agents ont été mis en arrêt de travail parce qu’ils font l’objet de poursuites judiciaires.

Le ministère a, par ailleurs, accordé des promotions exceptionnelles à 156 agents des prisons qui ont été privés de ce droit sous l’ancien régime.

Dans un communiqué publié samedi, le ministère indique qu’il a été décidé la promotion de 88 sergents au grade de sergent-chef et de 68 sergents-chefs à celui d’adjudant.

Cette décision intervient en application du décret n°2012-383 du 5 mai 2012, modifiant et complétant le décret n°2006-1167 du 13 avril 2006, fixant le statut particulier du corps des cadres et agents des prisons et de la rééducation.

Le ministre de la Justice Noureddine B’hiri a décidé également de faire bénéficier 6 agents et officiers, réintégrés après avoir été écartés sous le régime de Ben Ali, de leurs grades, tel que prévu par la loi.

I. B. (avec Tap)