Le Parti Républicain (PR) va entamer des concertations avec des parties politiques, civiles, centristes et modernistes en vue de former une coalition des forces démocratiques en perspective des prochaines élections.


 

Le parti de Néjib Chebbi ne précise pas s’il va prendre le leadership de cette initiative, qui aura alors peu de chance d’aboutir, ou s’il va, tout simplement, rejoindre l’initiative similaire lancée par Nida Tounes, le parti centriste récemment créé par l’ex-Premier ministre Béji Caïd Essebsi, qui est en train de créer un large front d’opposition au gouvernement de la «troïka», la coalition tripartite au pouvoir dominée par le parti islamiste Ennahdha.

Quoi qu’il en soit, le bureau politique du PR, qui a annoncé son initiative au cours de sa réunion, lundi, à Sfax, à l’occasion de la commémoration des événements syndicaux du 5 août 1947, a également demandé la libération des quatre syndicalistes incarcérés et poursuivis en justice à la suite des incidents survenus à l'Hôpital Hédi Chaker à Sfax.

Dans une déclaration publiée à l’issue de la réunion, le bureau a aussi critiqué «la politique de forcing» exercée par le gouvernement envers les différents secteurs et les formations syndicales. Cette politique, a-t-il indiqué, ne permet pas d’instaurer un climat de dialogue et de paix sociale dans le pays».

I. B.